Fléau de la paperasse: les médecins en ont assez

Alors que le ministre de la Santé, Christian Dubé, tente par tous moyens de faciliter l’accès à la première ligne du réseau de la santé, une partie de la solution se trouve peut-être dans une réduction de la paperasse exigée pour un simple traitement chez le physiothérapeute.

Le Devoir a suivi le Dr Michel Tran pendant ses consultations à la clinique District médical, à Montréal la semaine dernière. « La plupart des patients que j’ai vus aujourd’hui [le 16 novembre], ils auraient pu être vus par un autre professionnel, estime-t-il. Le physiothérapeute et l’ergothérapeute, ensemble, devraient être capables de gérer la majorité des causes musculosquelettiques. »

Effectivement, l’AQP soutient le constat relevé par l’OPPQ plus loin dans l’article: La présidente de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec, Manon Dufresne, croit que ses membres devraient être davantage mis à contribution pour désengorger le système de santé. Selon elle, il y a « dédoublement » des tâches. Les physiothérapeutes remplissent déjà des formulaires de la CNESST lorsqu’ils traitent des patients en arrêt de travail. « Ces informations sont transmises à la fois à la CNESST et au médecin, qui lui va prendre l’information et la “reproduire”, si on peut dire ça comme ça, explique Manon Dufresne. Bien entendu, le médecin va se fier à ce que le professionnel de la physiothérapie lui dit, parce que c’est lui qui voit et qui connaît tout l’aspect biomécanique et environnement de travail. »

 

Pour l’article complet tiré du Journal de Québec

Pour l’article complet (tiré de Le Devoir)

 

 

Mise à jour du 08 août 2023: «Les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) gagnent de nouveaux pouvoirs. Dès le 17 août, elles pourront prendre en charge les travailleurs victimes d’une lésion professionnelle et signer les formulaires de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), qui précisent le diagnostic et le plan de traitement de la blessure. Seuls les médecins pouvaient le faire auparavant.»*

L’AQP salue la décision du gouvernement québécois à miser notamment sur les IPS pour améliorer l’accès à la première ligne et désengorger les urgences. Nous espérons que l’élargissement des pouvoirs touchent ensuite les professionnels de la physiothérapie afin de pouvoir offrir à la population un accès efficace au bon professionnel, au bon moment.

*Source.