Fléau de la paperasse: les médecins en ont assez

Alors que le ministre de la Santé, Christian Dubé, tente par tous moyens de faciliter l’accès à la première ligne du réseau de la santé, une partie de la solution se trouve peut-être dans une réduction de la paperasse exigée pour un simple traitement chez le physiothérapeute.

Le Devoir a suivi le Dr Michel Tran pendant ses consultations à la clinique District médical, à Montréal la semaine dernière. « La plupart des patients que j’ai vus aujourd’hui [le 16 novembre], ils auraient pu être vus par un autre professionnel, estime-t-il. Le physiothérapeute et l’ergothérapeute, ensemble, devraient être capables de gérer la majorité des causes musculosquelettiques. »

Effectivement, l’AQP soutient le constat relevé par l’OPPQ plus loin dans l’article: La présidente de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec, Manon Dufresne, croit que ses membres devraient être davantage mis à contribution pour désengorger le système de santé. Selon elle, il y a « dédoublement » des tâches. Les physiothérapeutes remplissent déjà des formulaires de la CNESST lorsqu’ils traitent des patients en arrêt de travail. « Ces informations sont transmises à la fois à la CNESST et au médecin, qui lui va prendre l’information et la “reproduire”, si on peut dire ça comme ça, explique Manon Dufresne. Bien entendu, le médecin va se fier à ce que le professionnel de la physiothérapie lui dit, parce que c’est lui qui voit et qui connaît tout l’aspect biomécanique et environnement de travail. »

 

Pour l’article complet tiré du Journal de Québec

Pour l’article complet (tiré de Le Devoir)