Opinion | Rémunération des stages

Dans un texte publié par La Presse le 19 octobre 2023, l’IRIS plaide que les stagiaires devraient être payés pour leur travail. Un article qui a fait réagir chaudement les étudiants membres de l’AQP.

 

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La grande majorité des stages, surtout dans le domaine de la santé, ne sont pas rémunérés. L’AQP comprend également que plusieurs étudiants en physiothérapie, autant collégial qu’universitaire, ne peuvent pas toujours occuper un emploi rémunéré puisque leurs stages occupent une grande partie de leur temps. Cette situation prédispose les étudiants à un endettement et à une situation préoccupante.  L’AQP est fière de soutenir ses étudiants membres dans une cause qui leur tient à cœur. L’AQP soutient l’IRIS qui mentionne que «le stage n’est pas uniquement une activité d’apprentissage, mais également un travail. Les stagiaires devraient donc être rémunérés en conséquence.»

 

Par le fait même, l’Association canadienne de la physiothérapie (ACP) a déjà fait plusieurs recommandations au gouvernement quant à l’exonération de remboursement du prêt d’études des étudiants en physiothérapie. Cette recommandation s’inscrit dans leur volonté de favoriser le recrutement et la rétention de physiothérapeutes dans les milieux ruraux et les régions éloignées du Canada. Cette mesure permettrait de réduire le fardeau financier des diplômés en physiothérapie, d’attirer de nouveaux venus dans le système et de fournir des solutions en amont aux pénuries de ressources en santé, en particulier dans les régions rurales et éloignées, communautés où les soins de physiothérapie préventifs et de réadaptation sont encore plus nécessaires.

 

L’AQP est en accord avec les recommandations de l’ACP et soutient l’ACP dans ces demandes gouvernementales. Quant à elle, l’AQP interpelle le gouvernement à se pencher sur la question de la rémunération des stages, en considérant en premier lieu les stages finaux pour nos étudiants collégiaux et universitaires en physiothérapie.

Sources

Les stagiaires devraient être payés pour leur travail, plaide l’IRIS.

Le combat pour des stages rémunérés n’est pas terminé.

Une énième rentrée marquée par des stages non rémunérés.